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Hugh Hopper & Matt Howarth "The Stolen Hour" (Burning Shed, 0204)

D'un coté, vous avez l'un des musiciens les plus innovants et les plus aventureux de la planète. De l'autre, vous avez un dessinateur de comics mais aussi un illustrateur de pochettes d'albums produit par des musiciens, pour la plupart avant-gardistes. Hugh Hopper (le musicien) et Matt Howarth (le dessinateur) font parti de la même mouvance : L'avant garde. L'un s'inspirant de l'autre. Le résultat est un album " The Stolen Hour " contenant à la fois de la musique (sans blague ?) et une BD sous forme de fichier PDF (ça c'est plus étonnant !). Dois je vous présenter Hugh Hopper ? Allez ! Vite fait alors : Ce monsieur, bassiste de son état, et âgé (déjà !) de 60 ans joua chez Soft Machine entre 1969 et 1972 et participa ensuite à une multitude d'albums. On citera par exemple ses collaborations avec Carla Bley, Alan Gowen, Robert Wyatt, David Allen, Phil Miller, Richard Sinclair. Il y en a des tas d'autres. Ces derniers temps, Hopper a assez tourné vers l'atmosphérique, le sampling. Et ça se sent nettement sur les douze titres qui constituent ce disque. Un travail déjà entrepris avec " Jazzloops " sorti en 2003 toujours chez Burning Shed. Pas grand chose à voir avec Soft Machine. Quoique. On notera la présence de quelques musiciens bien connus des fans de Canterbury : Robert Wyatt et Didier Malherbe. Il y a aussi le sax très présent de Pierre Olivier Govin, collaborateur fidèle de Hugh Hopper (Polysoft, Franglo Band). Bon, on ne peut pas dire que tout cela soit transcendant. Je préfère nettement entendre Hugh Hopper dans un contexte plus dynamique : Le très rock " Bone " sorti il y a déjà deux ans chez Cunéiform satisfera plus les curieux. Enfin, on ne pourra pas dire qu'Hugh Hopper se repose sur ses lauriers. C'est vraiment le genre. D'un disque à l'autre, ce musicien continuera toujours d'innover et de surprendre.


(P.R)