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In The Court of The Crimson King (1969)

Premier album de KING CRIMSONn sorti en 1969, In The Court Of The Crimson King est un voyage dans le rock symphonique du groupe. L’album commence assez “Speed” avec 21st Century Schizoid Man, un morceau qui réflète la démence à travers une multitude de distorsions (sur la guitare de Robert FRIPP et sur la voix de Greg LAKE).
Le deuxième morceau, I Talk To The Wind, introduit la partie symphonique de l’album avec des solos de flutes de Ian McDONALD très bien exécutés.
Le troisième morceau, Epitaph, est sublime. Une basse à la hauteur et des roulements sublimes du batteur Michael GILES.
L’avant dernière chanson, Moonchild, est la partie expérimentale de l’album.Après une belle partie de 2 minutes de chants et d’ambiance nocturne, le reste des 11 minutes du morceau est totalement expérimentale.Des sons bizzares, étranges cloturent Moonchild.
Enfin, on arrive à The Court Of The Crimson King. Magistrale et grandiose, cette chanson est la raison d’être de l’album avec une batterie vraiment impéccable et un Greg LAKE au meilleur de sa forme.
Cet album est unique. C’est la pièce maitresse de la musique progressive. KING CRIMSON connut un succée imense. Il est même demandé  jusqu’au Fillmore East de New York pour y interpreté In The Court Of The Crimson King en entier (rare pour l'époque). La force des concerts de 1969, où KING CRIMSON expérimentait son œuvre sur scène, est bien présente dans les pirates Fillmore East,1969 et In The Court Of The Crimson King Live At The Marquee .
KING CRIMSON en concert, c’est aussi une expérience hors du commun, avec de longues improvisations et des Light Shows à toute épreuves (comme ceux du concert auFillmore East) qui hypnotisaient la foule.
Bref, KING CRIMSON ce n’est rien que du bon.

(R.J)