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Mike Oldfield

 

 

La discographie de Mike OLDFIELD est très interessante: Les débuts (1973-1978) sont symboliques d'une démarche purement progressive qui a donné naissance à un concept musical totalement nouveau dans le monde de la pop music. La suite (1979-1985) titille la voie commerciale mais reste encore ambitueuse. Depuis, OLDFIELD alterne le bon et le mauvais. Il est donc indispensable de constituer un véritable guide discographique en dévoilant ce qui, je parle pour moi, me parait indispensable.

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D'abord, je dirais que tous les albums de la période 1973-1978 sont dignes de figurer dans une discothèque, en particulier le triptyqueTubular Bells (1973), Hergest Ridge (1974) et Ommadawn (1975). Constitués chacun d'un morceau scindé en deux parties, ces albums révèlent les qualités de multi instrumentiste et de producteur du guitariste ainsi que sa faculté à faire fusionner rock et folk (à la fois d'origine celtique et africaine). Un aspect planant donne également à cette musique un coté "baba cool" très prisé à cette époque (on est aux débuts des 70's). Le succès est donc au rendez vous malgrès la complexité musicale. Il faut dire que les premières notes de Tubular Bells ont fait le tour du monde en faisant l'objet de la B.O du film l'Exorciste.

 

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OLDFIELD radicalise ensuite son propos avec le double album Incantations (1978), qui porte d'ailleurs bien son nom. L'excellent double live Exposed (1978) reprend en plus condensé les quatres parties de ces Incantations (ce qui les rend plus digestes) ainsi que l'intégrale de Tubular Bells. Enfin, cette période se conclut avec le Triple Boxed (1978) qui reprend avec un mixage différent les trois premiers albums ainsi que les collaborations de Mike OLDFIELD avec l'arrangeur David BEDFORD.

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En 1979, c'est un Mike OLDFIELD nouveau qui se révèle avec l'album Platinum (1979). Doté d'un son plus moderne, de morceaux plus proches du format chanson, et de l'utilisation des dernieres technologies, cet album  - et le suivant Q.E.2 (1980) - reussit à passer la vague "anti - dinosaures" lancée par  les critiques de rock, dopés par l'arrivée du Punk et de la New Wave.

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En 1982, notre guitariste renoue un peu plus avec son passé sur l'excellent Five Miles Out. La formule choisie (une face consacrée à un seul et long morceaux dans la tradition progressive, l'autre face à des chansons plus commerciales) est gagnante et est confirmée avec l'album suivant Crises (1983) et  le hit Moonlight Shadow.

Discovery (1984) et le hit To France est plus une reussite commerciale qu'artistique.

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Enfin, OLDFIELD s'essait de manière heureuse avec la musique de film: La B.O de La Déchirure (1985) mérite toute notre attention.

A partir de 1986, OLDFIELD fait preuve d'un véritable manque d'inspiration (on ne peut pas être bon eternellement): Evitez donc Island (1987) et Earth Moving (1989).

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Seul Amarok (1990) fait encore illusion en reprenant la formule d' Ommadawn. Un des avantages du format CD permet d'écouter un morceau d'une heure sans coupure, et c'est le cas ici.

Aujourd'hui, Mike OLDFIELD n'arrive plus à renouveler son propos ( il n'est pas sur qu'il cherche réellement à le faire ). Les albums Tubular Bells II (1992) et Tubular Bells III (1998) en sont les exemples criants. Sa musique est désormais à rapprocher du New Age à l'image de son dernier album en date: The Millenium Bell (1999).

(P.R)

 

Quelques liens sur le sujet: 

http://www.csd.uwo.ca/~pettypi/mike_oldfield/the_bell.html

http://www.mikeoldfield.org/