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Soft Machine
Quand on regarde bien l'ensemble de la longue carrière de SOFT MACHINE, on se rend compte qu'il y a en réalité deux périodes: - Des débuts jusqu'en 1971. - De 1971 à la fin. Je vous préviens tout de suite: Je ne connais que la premiere période !!! Ce que j'en ai entendu et lu c'est que la deuxième est plus axée vers le jazz rock et que l'album le plus interéssant serait Bundle (1976) avec, entre autres, le guitariste Alan HOLSDWORTH. Mais revenons aux débuts. D'abord quatuor (Mike RATLEDGE, Robert WYATT, Kevin AYERS et David ALLEN), SOFT MACHINE sort son premier album eponyme en 1968 en trio suite à une sombre histoire de visa (voir GONG) qui oblige David ALLEN à rester en France.
C'est un genre musical complètement délirant qui s'agite tout le long du disque. Pop songs à la sauce psychédélique et jazzy avant gardiste. SOFT MACHINE se réclame même du pataphysique. On nage en plein surréalisme. Mais le meilleur reste à venir avec Volume 2 (1969) (départ d'AYERS remplacé par le bassiste Hugh HOPPER), qui reste pour moi la quintescence du Canterbury de la premiere époque. Un groupe comme EGG reprendra d'ailleurs quelque mois plus tard le flambeau.
En 1970, SOFT MACHINE commence son virage vers plus d'expérimentation, plus de musicalité (arrivée du saxophoniste Elton DEAN, ex-CENTIPEDE) en sortant Third, un double album très "free jazz" dont l'unique référence des débuts reste le dernier morceau chanté par la voix si particulière de Robert WYATT: Moon In June.
A partir de 1971, SOFT MACHINE sort Fourth un album franchement jazz rock et se sépare ensuite de WYATT.
Bon, maintenant s'il y a des amateurs pour continuer, contactez moi ! (P.R)
Quelques
liens sur le sujet: http://freespace.virgin.net/ldt.home/welcomesoft.htm |
