IQ

La musique du groupe IQ est un peu différente de celle de ses compatriotes MARILLION, PENDRAGON, PALLAS et TWELFTH NIGHT. Plus technique et plus pêchue, la principale influence étant celle de YES, malgrès une voix proche d'un Peter GABRIEL et un coté sombre et nostalgique (le mellotron est ici fort présent) très teinté 70's qui fait aussi référence à GENESIS, elle confère à IQ une véritable identité. Et puis, allez, je vous le dis, c'est le groupe de Néo Prog que je préfère !

Tout commence donc avec Tales From The Lush Attic (1983) où figurent déjà des morceaux de bravoure comme The Last Human Gateway ou The Enemy Smacks. Le problème c'est la mauvaise qualité sonore. L'album suivant The Wake (1985) reste pour moi le meilleur album de la premiere période (1983-1989). Déjà, la qualité sonore s'améliore et le style IQ est parfaitement défini. En 1986, le chanteur Peter NICHOLLS quitte le groupe et il est remplacé par Paul MENEL. A partir de ce moment, IQ choisira la voie commerciale avec Nomzamo (1987) et, surtout, Are You Sitting Comfortably (1989). On y trouve malgrès tout quelques grands morceaux comme Human Nature, Common Ground, Falling Apart At The Seams ou Wurensh.

En 1989, IQ arrive à un constat d'echec: Trop ou pas assez commercial par les uns et les autres, le succés ne vient pas. Ils sont alors lachés par leur maison de disque. Après le départ de Paul Menel et du bassiste Tim ESAU, IQ choisit la voix de l'autoproduction et finit par recruter le bassiste John JOWITT (qui joue aussi au sein de JADIS et, plus tard chez ARENA) et Peter NICHOLLS dont c'est le grand retour. Commence alors la deuxieme période, celle que nous vivons en ce moment depuis 1993, avec la sortie du superbe Ever.

On retrouve alors, enfin, le IQ de The Wake  avec un production, cette fois-ci, digne de ce nom. Le Live Forever Live (1996) fait également office de référence indispensable car il est reprend le meilleur de l'ensemble de la carriere d'IQ. En passage, évitez la version vidéo (un peu fade) car le groupe, il faut bien l'avouer, ne bouge guère sur scène.

En 1997, IQ crée la surprise avec un excellent double album concept Subterranea au son très futuriste et qui s'éloigne petit à petit du style IQ auquel les amateurs commencent à s'habituer depuis Ever. L'étiquette "Néo Progressive" commence même à disparaitre.

Les mois suivants seront consacrés à la sortie d'inédits et d'archives. Je retiendrais pour ma part L'excellent Seven Stories Into 98 (1998) qui reprend le contenu d'une cassette qu'IQ avait sorti en 1982.

Pour finir, je vous annonce que le groupe vient de sortir un nouvel album The Seventh House (2001) qui m'a personnellement laissé sur ma faim. En effet, après le vent positif de Subterranea, IQ a l'air de vouloir se refugier dans leur bon vieux style. Cela ma donné un sentiment de dèjà vu.

(P.R)

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